Le Vitesse : flytest réussi

Séance de vol du dimanche 07/04/2013

Bonjour ami lecteur,

La saison de vol arrivant (enfin) avec le redoux du printemps, je peux  vous rapporter le détail de ma dernière séance de vol :

Mardi soir, je suis allé faire le flytest de mon Vitesse (Staufenbiel) de 3 mètres qui attendait une météo clémente pour sortir le bout de son cône.

Derniers ajustements du réglage des crocos, du différentiel d’ailerons et de la compensation à la profondeur pour enfin laisser mon ami Pierre lancer les presque 3 kilos du planeur propulsés à 50° vers les rares nuages. Décidément, plus c’est grand et plus c’est stable et facile à piloter. Tout du moins tant qu’on respecte un pilotage propre de toutes les gouvernes pour gommer l’effet de lacet inverse par une coordination des trois axes. Et croyez-moi, ce genre de « prouesse » n’est pas innée pour moi, qui a longtemps été surnommé « crashman » par les copains du club.

Mais après un moment, je réalise en approchant l’avion, que le frein moteur n’est pas activé car j’ai changé le contrôleur par un neuf avant de partir. Mais même ralenti par l’hélice tournante, le Vitesse ne marque pas un taux de chute exagéré.

Après plusieurs minutes de tests, j’entame ma phase d’approche. C’est la première fois que je vais utiliser la fonction butterfly (ou « croco » : volets en positif, vers le bas et ailerons en négatif vers le haut) pour freiner l’atterrissage sur ce planeur et la compensation à piquer doit encore être affinée.

D’abord hésitant, j’ai piqué de plus en plus pour arrondir grâce à l’effet sustentateur des crocos. Tout c’est très bien passé, le planeur est entier et j’ai pas toujours connu ça. ;-).

Maintenant, on démonte, on range dans la petite 207 et on sourit béatement au volant, content de ramener son planeur entier à l’atelier.

A bientôt pour une nouvelle séance de vol dans la garrigue héraultaise, propice à déclencher ces chères ascendances indispensables aux longs vols de nos chers planeurs silencieux.

Bien à tous,

Mika.