Séance de vol des 17&18/06/2017.
…à Didier « le grand gourou », à Alex, à Julien et à tous les Vautours de ce weekend mémorable…
Salut les Éoliens,
Tout juste remis de mes émotions, je vais vous raconter le weekend inoubliable passé sur les pentes d’Aveyron, à l’occasion du rassemblement annuel du club des Vautours de Millau. Et vu les tonnes de souvenirs que j’en rapporte, attention les fans de BD sans texte, ça va être loooong à lire ! Mais je vous promets de la bonne blague, des calembours bien nazes à souhait, des photos de planeurs désentoilés, des cous de vautours pas plus habillés, de l’aventure, de la passion, de l’exceptionnel, du surprenant,des…j’ai plus d’souffle !!!!
Tout à commencé un beau jour de printemps, alors que les poussins sortent juste des jupons de leur poule, que les tortues du jardin installent leur transat et que les modélistes sortent leurs voilures du garage pour les monter dans le jardin. Une façon de mieux apprécier la perfection des réparations hivernales, en rêvant au premier vol de la nouvelle saison. C’est dans cette ambiance d’éveil solaire que le rassemblement planeur des Vautours de Millau allait être lancé.
Et c’est Môssieur Didier, le « grand gourou » en personne qui s’est chargé de diffuser les détails de l’inscription, illustrés par l’affiche identifiant précisément deux participants anonymes mais présents l’an passé…précisément identifiés comme anonymes, donc. Seuls les initiés auront reconnu les énoooormes mollets de rugbyman qui portent Thierry dans cette carrure de freluquet. Celle là même qui lui vaut le sobriquet de « éclipse ». Faut dire que le soleil n’en mène pas large quand il passe devant.
Ajouté à cela, une solide réputation de constructeur depuis la genèse du modélisme, le bonhomme semble taillé dans le granit du Larzac. J’ai bien essayé de l’impressionner pour faire genre mais j’avais pas prévu qu’il se retournerait. Il a respiré un peu fort et j’ai dû aller chercher ma perruque au trou ! Bon ok, j’exagère presque un peu et Thierry est un vrai gentil alors je le taquine un peu ici…en espérant quand même beaucoup qu’il ne tombera pas sur l’article !!!
Mais revenons à nos vautours. A l’annonce du weekend Aveyronnais, je me suis empressé de bloquer la date dans le planning familial. Il n’allait pas falloir compter sur moi pendant ces deux jours de juin. Plus encore, il faudrait me laisser libre le calendrier des pompiers pour cocher les jours d’attente écoulés ! Bon, ça ne m’a pas empêché de graver les journées de boulot passées sur les murs du bureau qui me sert de prison pendant que les copains volent au terrain. Mais là, c’est plus pour le folklore, façon prison break…
La veille du weekend en question, j’ai chargé le Pilatus et le Miniexcel pour leur baptême de pente. Ils se sentent bien seuls dans le graaand coffre de la Mikamobile. Madame Mika et junior sont du voyage alors c’est régime. Je la soupçonne d’ailleurs de s’être invitée pour limiter le nombre de planeurs potentiellement destructibles à emmener.
Voiture guillerette nous sommes partis en direction de l’inconnu sur la route du pays dont on est pas certain de revenir. En prévention, j’avais visionné 5 saisons de Dora l’exploratrice? même si j’avais troqué la carte pour un GPS de 15 ans d’âge, non actualisé. Reste que Chippeur le renard pouvait surgir à tout moment sur les hauteurs du Larzac, là où les premiers Aveyronnais mangeurs d’hommes ont été découverts.
Pas trop rassuré, je scrute les bas cotés autant que la route tout le long du trajet. Enfin arrivés chez belle-maman et la porte vivement refermée, je souffle enfin, fier d’avoir amené les miens, sains et saufs, à bon port. Petit aligot local qui éprouve ma légendaire minceur, bonne grosse nuit de ronflements et réveil matinal impatient de retrouver tout le monde.
Les lipos ont chargé une partie de la nuit, tout le monde est bien gavé, on range le pique-nique et direction le premier point qui permettra de capter un signal GPS. Et dans la jungle Aveyronnaise, ils sont rares les satellites qui bravent le danger. On peut les comprendre. J’ai bien dû faire 5 kilomètres avec le GPS à bout de bras par la fenêtre et le câble d’alimentation dans la bouche avant de trouver le point G. Coordonnées de latitude et longitude saisies, la route semblait tracée et la petite voix satisfaite.
Radio Millau à fond et, tambour battant, me voilà en chemin pour une journée ensoleillée qui s’annonce presque caniculaire. Toujours confiant en la petite voix du GPS, je suis les indications sans hésiter. Jusqu’au moment où il m’a indiqué le point d’arrivée en plein milieu d’un virage à flan de falaise…
J’allais devoir recourir à mes sens aiguisé de petit vautour borgne unijambiste. Plissement des yeux en remontant les joues dodues pour mettre en bataille des sourcils hérissés et un regard « félin de rapace ». Allongement des oreilles en arrière pour performer l’aérodynamisme du nez quand je conduit la tête par la fenêtre, gonflement des narines pour optimiser l’apport en oxygène et montée en pression de la sangle abdominable pour faire converger l’ensemble des nutriment de petit déjeuner ver cette centrale d’analyse vectorielle qui me sert accessoirement de cerveau de la tête. Bref, vous l’avez compris, je ne suis pas que l’humain grassouillet, visible au premier regard…
Fort de cet arsenal dont m’a doté Dame nature, j’ai balancé ce traitre de GPS dans la boîte à gants pour mieux faire appel aux sens innés de la machine. Entre souvenirs embrumés de ma dernière visite, panneaux de planeur orange fluo qu’on y voit rien si c’est pas la nuit et monstrueux coup de bol, je suis enfin arrivé sur site, guidé par l’Alpina 3001 de Alex en vol (l’Alpina, pas Alex bien sur).
Déjà attablés autour d’une cafetière, le grand Gourou des Vautours (« chef Didier ») et quelques invités matinaux sont au petit déjeuner. Didier m’indique la place de parking qui va bien entre les gros breaks, les camping cars et l’énorme remorque Suisse de Pierre. C’est parti pour les retrouvailles et le début d’un weekend d’enfer.
Petit café, gros croissant et déjà les voitures suivantes affluent de toute la France. Parmi les arrivants il y a Julien qui arrive de Bourges. En voilà un bien sympa sur qui je vais pouvoir tester mes dernières trouvailles en matière de jeux de mots « border line » et incompréhensibles à froid. Direction les abords de la pente pour retrouver Alex qui récupère à peine le 3001 qui m’a guidé. On claque la bise, on se donne les dernières news en bref et le séjour prend son rythme. les voitures arrivent un peu plus et les places deviennent chères. J’ai même pensé spéculer sur la mienne mais j’aurais dû verser des dividendes au club…
Alors pendant que l’ambiance grossit, je lance le montage des planeurs pour profiter au plus vite de l’espace de vol. Il va y avoir du monde en l’air et des risques de collision.
Les premiers gros engins arrivent et va falloir jouer serré entre le 5m tout carbone de Pierre et le F3F tranchant de Julien.
Je vois l’assemblée se mobiliser pour accueillir une Fiat blanche ornée d’un coffre de toit.
J’entends parler d’un certain duo indissociable de copains, visiblement attendus et connus de tous. J’allais me préparer à une ola collective quand j’ai entendu le générique trop connu de cette série référence. Starsky et Hutch étaient dans la place ! Gradi’-les-bon-tuyaux filmait la scène en drone et le capitaine « Didiey » recevait ses vieux copains.
Toute cette fourmilière travaillait à préparer une journée de vol. Pierre, qui a monté une aile volante tout fibre répond favorablement à ma proposition de lancé. A ce moment, je me dis que la chose est éprouvée et que l’opération sera une formalité. Dernier check des commandes, coup d’oeil au pilote et lancé vigoureux…par terre… gloups ! L’engin est parti en décrochage sur la gauche. J’ai d’abord cherché la bonne planque pour me faire oublier mais Dune, la chienne du vautour en chef m’aurait débusqué. J’ai donc joué le tout pour le tout en allant chercher l’aile en contre-bas pour un nouveau lancé……qui n’a pas été plus concluant que le premier. Là, j’étais carrément gêné, voire limite péteux.
Alors que j’allais tenter le tout pour le tout dans un troisième lancé, Starsky est venu à ma rescousse en appliquant une vraie technique d’indien pour lancer avec énergie l’aile volante ensorcelée. Gros soulagement et éviction discrète histoire de pas trop la ramener. Et voilà que l’aile décrit la même trajectoire de décrochage sur la gauche. Oufff, ce n’était donc pas de mon fait et je relève fièrement le regard. M’enfin pas trop quand même. Je reste d’un naturel modeste…mouais, passons…
Maintenant il faut se lancer histoire de ne pas passer que pour un blaireau, alors je m’engage avec le Miniexcel pour tester les conditions avant de risquer le Pilatus. C’est Jérémy qui m’assiste au lancé alors que les rafales pointent leur nez.
Mon planeur passe-partout prend rapidement de l’altitude, je me détends et c’est parti pour un bon quart d’heure de voltige entre les sifflements stridents du sabre de Julien et les harmoniques du 3001…
A partir de là, ça commence à vanner, à tester mes jeux de mots improvisés selon les situations, à annoncer des figures d’acrobatie pointue que je ne fais jamais mais qui font rêver : « Attentioooon !!! Passage bas par la droite en tranche triangle inversée de la mort qui tuuuue !!! »…pour finalement passer timidement en lisse dans un sifflement à peine perceptible. Ce qui ne m’empêche pas d’arborer le sourire satisfait d’un caïd de la pente….en fait, je me marre tout seul des trucs que je balance au hasard…
Rapidement les grandes et petites plumes inondent le ciel sous les becs des vautours interloqués (les vrais pour le coup).
Le Pilatus aura aussi goûté aux joies de la voltige sur la Granède mais je n’ai pas d’images témoins. Le posé s’est fait sans heurts et le modèle est rentré entier à l’atelier.
Avec la densité de planeur au ciel, les premières collisions donnent du spectacle autant qu’elles commencent à faire flipper les pilotes qui prennent conscience des risques. Certains préfèrent assurer la pérennité de leur machine en posant illico. Ce qui leur permet de mieux se régaler de mon pilotage….mouais…
En tout cas, le soleil ne nous a pas épargné et les casquettes n’étaient pas qu’un artifice. D’ailleurs, entre casquettes et lunettes noires, il m’est arrivé de dire trois fois bonjour aux mêmes personnes. Qui peut le plus peut le moins mais là, je passais carrément pour vexant tellement j’étais physionomiste…ou pas. Alors, pour essayer de m’en sortir, je faisait croire à un comique de répétition volontaire…rusé le Mika, hein ?…surtout gros fourbe en fait ! A ma décharge, la tâche n’était pas facilitée par la « tribu des 3 Didier » qui n’avaient rien trouvé de mieux que d’avoir le même prénom et de se balader ensembles ! Si y a pas tromperie intentionnelle avérée là…
Bref, sur ces considération vestimentaire, je vais enchaîner avec le repas de midi pour lequel des petits îlots de copains se réunissent par affinités. Les beaux gosses avec moi, les autres avec Didier…
Faut vous avouer que je je suis un gros fan de Didier, « le Prince de Granède », qui construit des planeurs à partir de rien et qui en fait des orfèvreries impossibles à différencier du modèle grandeur quand ils évoluent dans le bleu de leur élément.
Ajouté à cela, un oeil expert de photographe averti et vous obtenez des clichés saisissants de planeurs croisant la lune ou les vautours eux mêmes.
Enfin, tout ça pour dire qu’on a ripaillé entre rires et histoires de modélisme. J’ai d’ailleurs fait la connaissance de Pierre et Muriel, venus de Suisse avec une remorque du futur. Le genre de truc plein de planeurs énoooormes. Rien qu’à regarder, ça m’a fendu la carte bleue et le cœur avec. Mais c’est vrai que ça fait rêver.
Tout le monde a amené des spécialités de chez lui pour faire goûter aux copains : des chocolats Suisses, des binouses de Bourges par Juju, du rosé par Alex, des calembours par Mika….bon, là tout le monde ne s’est pas jeté dessus à vrai dire et ils étaient bien rares à se forcer, même par politesse. Pas de problème, pour les absents, j’avais prévu d’en re-balancer une salve sur les bords de pente pour mettre l’ambiance…coool !…
Là où on voit toute la convivialité de ces rassemblements, c’est quand l’ensemble des pilotes rejoignent le même point dès que ça rigole un peu. Et ça, j’adore !
On a bien traîné à table jusqu’au café mais le flot des pilotes à regagné machines et vents en un mouvement coordonné. premiers lancés de digestion et nous voilà repartis jusqu’au dîner.
Ce fameux dîner de gala typique des weekends entre modélistes. Didier avait organisé la soirée dans un restaurant de Millau et nous avons bien été une vingtaine à répondre présents pour clore les réservations. Une autre équipe de loups s’est sacrifiée pour surveiller le campement et voler seuls jusqu’à la nuit tombante.
Avant de partir, j’ai accompagné Julien dans la préparation de son couchage de fortune…le pauvre malheureux a sorti une tente igloo. Vous savez, ce genre de tente qui se déplie quand on la jette par terre et qu’on charge, encore montée, dans le coffre parce qu’elle est impossible à replier. En tout cas, Juju semblait confiant et n’avait pas non plus prévu d’épargner son confort. Loin des aventuriers de Khô Lanta, il avait même prévu le matelas gonflé par un petit compresseur sur batterie, son duvet, son oreiller en plume, son doudou et même une boîte de chocapic pour le petit dèj’ .
Pour tout dire, j’ai cherché du regard le bol en porcelaine et le rond de serviette estampillés « Julien ». Un vrai baroudeur comme on en fait plus avec sa ménagère Ikéa en guise de couteau de survie ! Là, j’le charrie carrément mon pauvre Julien mais je sais que ça le fera sourire et c’est bien le but. 😉
Une fois installé aux p’tits oignons, j’ai proposé à Alex et Ju’ de covoiturer pour le trajet au resto. C’est vrai que ne dormant pas sur place, y’avait pas forcément de logique à ramener les copains sur le terrain en pleine nuit mais c’était pour l’ambiance…alors en route !…ben j’aurais mieux fait de m’abstenir en fait. J’vous raconterai ça plus bas…
Donc, nous voilà partis en convoi avec une enfilade de voitures et un camping car en direction du resto. Comme à l’époque de nos premières sorties en boîte avec les potes, la musique à fond, les bonnes grosses vannes, les analyses pseudo-scientifiques des vols de la journée et la faim qui tord le bide.
Arrivés au point de rendez-vous, on découvre les tables dressées au bord de la piscine en attendant les retardataires. Petite évaluation rapide du personnel de service…mince, que des mecs 😦 .
Le reste de la bande s’installe, on commande selon les conseils de Didier. Deux tablées de dix à douze convives en parallèle. Autour de moi, Alex, Julien, Starsky Hutch et Gradi’-les bons-tuyaux.. Un noyau dur qui promet. Et d’ailleurs, ça n’a pas loupé puisque les plats on été ponctués des mêmes vannes que sur la pente. Avec en plus des moments de joutes fratricides entre les deux tables.
On a donc passé une sacré soirée et j’en ai aussi pris pour mon grade entre le feux des copains sur fond de « mikaelades » pas vraiment à mon avantage. Si seulement j’avais su que la fin de soirée serait encore bien pire…
Arrive donc le début de ma dernière boulette du jour en raccompagnant les compères à leur home. En route, pour la pente des vautours, toujours en suivant le convoi de retour. Là, pas trop de soucis d’orientation puisqu’il s’agit de suivre. Mais là où ça s’est un peu corsé, c’est quand il a fallu repartir dans le noir total, avec des chemins identiques qui se séparent et se rejoignent entre tournants, croisements et séparations non fléchées !
J’ai commencé par me perdre dès la sortie du terrain en prenant un raccourci que je n’ai jamais trouvé…
Il y avait bien le gros tracteur qui labourait plein phares au loin comme point de repère et je devinais une silhouette humaine aux commandes, mais rien de certain.
J’en ai fait des allers retours avant que la chance, le hasard ou le guidage laser du tracteur ne me conduise à la voie rapide. Là, j’aurais simplement pu prendre la route qui descendait sur Millau…maiiis nooon, fatigué par mon angoissante extraction du labyrinthe au Minotaure d’acier, j’ai « pensé » plus rapide d’enclencher le GPS qui me guiderait à l’autoroute pour plus de simplicité. Grosse erreur (encore) !
Me voilà parti dans un nouveau périple, goudronné cette fois ci, entre allers et retours sur la fameuse voie « rapide » au rythme des « faites demi-tour dès que possible » du GPS, des voies sans issues, des entrées d’autoroute enfin trouvées mais fermées pour travaux, des visites de Millau à tous ses points cardinaux au son de noms de rues qui n’existent plus ou sont en travaux, des « vous êtes arrivés » à l’entrée d’une aire des gens du voyage, et j’en passe, tant le souvenir hante encore mes nuits blanches.
Parti du terrain à minuit et demi, je me suis glissé dans les draps à près de trois heures du mat’. Pas mal pour parcourir les quelques 25 kms qui me séparaient de Morphée.
Enfin, au réveil paresseux de l’aventurier il a fallu préparer le casse-croûte pour rejoindre tout le monde sur la pente Sud de Mascourbe. Encore un coin paumé que je n’avais jamais exploré, entre routes abandonnées, chemins agricoles, passages à gai et sans doute bandits sanguinaires…pour ne pas dire « de grande envergure » !
J’ai donc renié le GPS pour plutôt faire confiance à Francis (Starsky) et Didier (Hutch) que j’ai pris en filature discrète jusqu’au lieu dit.
On a rejoint un groupe de routards modélistes pour arriver en convoi sur la pente de Mascourbe. Là, les raclements du fond de la voiture entre les ornières du chemin me rappellent tout l’intérêt d’un SUV pour rejoindre les terrains de vols escarpés.
Le vent semble bien établit et certains volent déjà. Les voitures et camping cars s’imbriquent pour stationner mais bientôt le vent forci et les plus gros véhicules se positionnent en pare vent pour préserver les convives du déjeuner.
Chacun monte un modèle pour profiter des ardeurs d’Éole. Le brave petit Miniexcel est de la partie mais son courage ne suffira pas à ballaster des prétentions bien volontaires.
Avec son gros kilo, difficile de ne pas se faire souffler toujours plus haut d’autan que les thermiques pullulent pour accentuer l’aspiration. L’affront aux éléments tournant à la démesure, je décide de poser en attendant une accalmie salutaire.
Le terrain m’est totalement inconnu et c’est Alex qui a la gentillesse de m’accompagner aux abords du site d’approche. Une arrivée vent de dos qui propulse un Miniexcel balistique. Le demi tour face au vent ne freine pas significativement à la sortie des spoilers. Pire même, le planeur accélère en chutant et c’est un arrondi de dernière limite qui permet l’arrêt sur place, stoppé aux bords d’attaque par les hautes herbes. Un arrêt perçu comme violent mais sans encombre et je récupère l’oiseau intègre, couché sur la végétation.
Pas de casse pour ce weekend et fin des vols pour le Miniexcel et le Pilatus alors que le soufflant fait même poser les plus gros modèles.
Dernier repas aussi avec la même ambiance, et retour à la maison. Plus tard, découverte de la pente de Panat ou là encore retrouvailles avec mes Aveyronnais préférés.
Mais à trop traîner pour vous raconter ces sorties, je fini par être trop en décalage, alors je dois passer sur le retour de vol du Pilatus le premier jour, que j’aurais aimé vous faire partager…
De belles rencontres donc, des retrouvailles, des têtes mises sur des profils Facebook, des modèles d’exception, des vannes, des angoisses, de la solidarité, de la satisfaction et tellement de sensations, d’émotions, d’échanges qui font le terreau des rencontres entre passionnés.
Il m’aura fallu une bonne semaine de retour à la réalité du quotidien pour décrocher de ce weekend parmi les grands vautours de Millau et d’ailleurs. Il va sans dire que la date est déjà retenue prioritaire pour 2018. Ce coup ci, j’opterai pour la tente duplex mezzanine biodégradable, la Senseo, les miel pops et le matelas à eau pour accompagner Julien. Mais avant tout pour ne plus me perdre dans la jungle de Millau by night !…même si j’ai changé de GPS suite à cette malencontreuse sortie des sentiers battus. 🙂
Avec mes meilleurs souvenirs Aveyronnais.
Bons vols à tous,
Mika. 😉